NOTRE PLUS GRANDE RICHESSE … LA NATURE
Parce qu’elles sont encore un pays d’espace et de liberté, parce qu’elles jouissent d’un environnement naturel exceptionnel, les Landes sont un attrait pour tous. Dès lors, elles sont l’objet de convoitises et de spéculations.
Le projet golfique de Tosse, imposé d’en haut sans concertation – de l’aveu même de nombreux élus – le complexe balnéaire de Soustons plage avec sa vague artificielle à deux pas de l’océan sont les symboles criants de l’avenir que l’on veut imposer à notre territoire si nous n’y prenons garde:
- destruction de sites naturels
- dégradation du cadre de vie et la cohésion sociale
- disparition de l’identité d’un territoire
- mise en danger du tourisme traditionnel
C’est le bien commun, l’histoire d’un paysage et la réalité d’un patrimoine que l’on sacrifie aux appétits et aux intérêts de quelques-uns.
Dites OUI au pays tel que nous l’aimons, authentique, convivial et préservé.
Dites NON au golf international, NON à la vague artificielle et à l’escalade du bétonnage du territoire.
Il n’y a pas de fatalité en démocratie, il n’y a que des choix citoyens.
SIGNEZ LA PETITION
Cyberaction : Sauvons le lézard ocellé !
Un projet de route à Tarnos (Landes) va détruire l’une des plus grosses concentrations européennes de lézard ocellé, espèce classée sur la liste rouge des reptiles en danger de disparition.Elle sera envoyée à Madame la Ministre de la Transition Écologique, Madame la Préfète des Landes, Monsieur le Président du Conseil Départemental des Landes
Elle prendra fin le : 31 décembre 2020
Le site de la plage de la digue à Tarnos (Landes), avec ses nombreux blockhaus, est un sanctuaire pour le lézard ocellé, Timon Lepidus, plus grand lézard d'Europe, sur la liste rouge des espèces en danger au niveau national et protégé au niveau international par la convention de Berne. Celui-ci a fait l'objet d'un premier Plan National d'Action de 2012 à 2016, reconduit en 2020 pour 10 ans jusqu’en 2029.
La route de contournement prévue en arrière-dune pour desservir la plage de la digue va impacter de manière irréversible l'équilibre de ce site naturel protégé à caractère prioritaire.
À l'unisson des voix des scientifiques, de l'ensemble des associations de défense de l'environnement nationales et internationales qui s'accordent à dire que le site de Tarnos présente une des plus fortes abondances de Lézard ocellé du littoral atlantique français et constitue un enjeu majeur pour la survie de cette espèce en danger sur le territoire Aquitain,,le Conseil National Pour la Nature a émis un avis défavorable clair et tranchant :
“La présence d’habitat d’espèces endémiques de flore ainsi que celle du probable plus important noyau de population française de Lézard ocellé, sont des éléments patrimoniaux de premier ordre. Ces éléments l’emportent sur toute autre considération en application du principe de proportionnalité s’agissant des conditions d’octroi des dérogations à la protection stricte des espèces"
Malgré cela, malgré les recours en cours contre l'autorisation de destruction d'espèces protégées accordée par le Préfet des Landes, le défrichement a commencé et le département s'apprête à mettre son projet funeste à exécution.
À quoi servent les institutions pour la préservation de la nature, les avis scientifiques et les travaux des spécialistes, si leurs expertises sont bafouées dans le seul but d'aménager une plage de plus pour les touristes ?
Ce scandale est à inscrire dans la trop longue liste des crimes environnementaux que les élus landais continuent de perpétrer, malgré leurs déclarations de bonnes intentions, au nom de l'expansion économique et de l'industrie du tourisme de masse. La population landaise ne le supportera pas sans réagir !
Sauvons le lézard ocellé !
Pas de route en arrière-dune à Tarnos !
Collectif landais : « Sauvons le lézard ocellé »
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« Sauvons la biodiversité du lac d’Hossegor »
La Cyberaction est terminée : 4871 participants !
Les dragages massifs prévus en octobre 2016 vont détruire l’habitat de dizaines d’oiseaux marins, des mouettes mélanocéphales (espèce menacée d’extinction), les herbiers à zostères, biotope des hippocampes (strictement protégés) et créer un déséquilibre écologique global pendant des années… sans aucun avantage pour personne. Toutes les justifications avancées par le SIVOM, porteur du projet, sont fausses. Réagissons, c’est urgent !Cette décision a été prise à la hâte par le président du SIVOM pour satisfaire à des engagements électoraux sans concertation avec les acteurs environnementaux. Contrairement à ce qui est dit, les bancs de sable comme le prouvent les photos de 1958 ont toujours existé dans le lac depuis son rattachement à la mer et constituent dès lors son biotope naturel, son poumon écologique et son moteur économique. La Société des Propriétaires de Soorts Hossegor, à l’origine de la prise de conscience des problèmes du lac, reconnaîssent à la lueur des données actuelles qu’ils se sont trompés sur le désensablement et militent contre ce projet destructeur. La SEPANSO, les Amis de la Terre ont prouvé, à l’appui des études de l’IFREMER, les risques sanitaires à transférer une partie de ces sables et vases pollués vers les plages de la Savane alors qu’ils devraient être considérés comme des déchets toxiques à traiter. Rappelons que le problème majeur du lac est bel et bien la pollution, ou plutôt les pollutions: bactériennes d’origine fécale, métaux lourds, HAP, TBT, eutrophisation de l’eau due aux excès de nitrates et prolifération de l’ulve, algue invasive.
Malgré les promesses, nous n’avons malheureusement rien à constater de probant de ce côté-là…
Cette cyberaction va envoyer un courrier électronique à :
lucien.giudicelli@landes.gouv.fr | nathalie.marthien@landes.gouv.fr | prefecture@landes.gouv.fr
Avec les éléments suivants :
Sujet : Dragages lac d’Hossegor
Message : Madame, Monsieur le Préfet des Landes
N’autorisez pas le projet de dragage proposé par le SIVOM.
Ces dragages massifs vont détruire les bancs de sable qui ont toujours existé et sont l’habitat historique et naturel de dizaines d’oiseaux marins et notamment de la mouette mélanocéphale, espèce menacée d’extinction. Les dragages prévus vont détruire les herbiers à zostères, espèces strictement protégées et biotope notamment des hippocampes, en voie de disparition eux-aussi, sans parler du déséquilibre écologique global que vont produire ces dragages pendant des années, les témoignages et rapports concordants suite aux dragages de 1992 nous le rappellent.
Le projet désigne le sable comme ennemi de la biodiversité alors que ce sont les dragages eux-mêmes qui la mettent en péril !!! Vous devez constater l’incohérence du raisonnement qui préside à ces graves décisions.
Ce désastre environnemental à venir n’est pourtant pas inéluctable. D’autres possibilités de gestion du sable, beaucoup moins coûteuses, existent. Par exemple un dragage doux et maîtrisé de 20 ou 30 000 m3 (10 fois moins que le projet présenté) tous les deux ou trois ans, afin de stabiliser le niveau de sable dans le lac tel qu’il est aujourd’hui et qui est le niveau cible des années 1970, époque où ce lac était un joyau.
Il est urgent d’arrêter ce processus qui ne se justifie plus que par l’entêtement du maître d’oeuvre à avoir raison contre la réalité. L’intérêt général et les éléments nouveaux mis à jours imposent de reconsidérer la gestion du sable dans ce lac de manière responsable et sereine, cet exemple venant prouver à tous que les intérêts économiques et patrimoniaux découlent directement des enjeux environnementaux – s’agissant d’un espace naturel classé – et non l’inverse.
Vous remerciant par avance pour votre clairvoyance.
Ce Cyberaction est terminé
Voici le résultat du CYBERACTION: Sauvons la biodiversité du lac d’Hossegor !
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« Sauvons la biodiversité du lac d’Hossegor »
2ème Cyberaction au sujet mise en ligne le 23 novembre 2016 Proposée par nouTous Le lac d’Hossegor est un site classé emblématique du patrimoine naturel landais. Le projet de désensablement massif déposé par le SIVOM dont nous avons révélé les incohérences (sanitaires, destructions d’habitats et d’espèces protégées, coût excessif etc…) fait courir à l’équilibre du lac un grave danger et risque d’impacter les activités économiques liées. L’idée même de désensablement dans ces conditions est une impasse définitive. Nous demandons, à l’unisson de toutes les associations engagées dans ce débat que soit entièrement repensé le projet comme une gestion durable du sable et ouverte une vraie concertation autour d’un projet plus modéré. Elle sera envoyée à Monsieur le Préfet des Landes, Monsieur le Président du SIVOM, Monsieur Le maire d’Hossegor Elle prendra fin le : 01 juin 2017 Plus d’infos: 4871 cyberacteurs ont relayé auprès du Préfet des Landes la parole des associations environnementales et l’ont convaincu de ne pas autoriser les dragages massifs prévus en octobre 2016. Merci à tous !!! Mais cette victoire n’est qu’un premier pas. Nous devons maintenant persuader les élus et techniciens en charge du dossier de repenser la gestion du sable dans le lac de manière raisonnée. La gestion d’un site naturel remarquable et classé ne peut dépendre d’intérêts économiques totalement fantasmés. Au contraire, les activités économiques (ostréiculture, sports nautiques, restauration etc…) dépendent de la salubrité et de l’équilibre écologique du lac. Le projet du SIVOM est une impasse: coût excessif, problème de salubrité, de santé publique, création d’île artificielle pour remplacer les bancs de sable blond (!), atteinte grave faite à l’écosystème, destruction d’habitats d’espèces protégées, retour aux problèmes d’après 92, risques économiques liés. Il faut repenser ce projet dans une perspective environnementale de gestion d’un espace protégé. Nous rappelons que les pollutions sont le problème majeur, économique, écologique et éthique du lac, pollutions pour lesquelles nous attendons toujours des solutions concrètes et de vrais engagements. Y compris les problèmes d’eutrophisation du milieu dont profitent les algues invasives telle l’ulve. PARTICIPEZ AU CYBERACTION !NE TOUCHEZ PAS A LA LOI LITTORAL !
A l’occasion du vote de la proposition de loi sur l’adaptation des territoires littoraux au changement climatique, le Sénat vient d’adopter des amendements ouvrant des brèches dans la Loi Littoral : possibilité d’installer des activités nouvelles dans les zones proches du rivage, autorisation d’extension de l’urbanisation en dehors des bourgs et villages existants, constructibilité des dents creuses… autant de dispositions qui permettront de développer et de densifier l’urbanisation de nos côtes !La Loi Littoral, adoptée à l’unanimité du Parlement le 3 janvier 1986 et approuvée par 90% des français(es), ne doit pas être touchée !
L’Assemblée Nationale doit examiner le texte en deuxième lecture le 31 Janvier prochain !
Mobilisons-nous pour empêcher toute modification qui porterait atteinte à la Loi Littoral !
Participez au cyber’action chez Cyberacteur
Signez la pétition chez Change.org