Communiqué de presse – Dimanche 19 août 2018 Elle s’oppose au dragage « blitzkrieg » soutenu par MACS et la municipalité d’Hossegor. La SEPANSO (société pour l’Etude, la Protection et l’Aménagement de la Nature dans le Sud-Ouest) milite pour que…
Communiqué de presse – Dimanche 19 août 2018 Elle s’oppose au dragage « blitzkrieg » soutenu par MACS et la municipalité d’Hossegor. La SEPANSO (société pour l’Etude, la Protection et l’Aménagement de la Nature dans le Sud-Ouest) milite pour que…
MACS, Jusqu’où iront-ils ?
Résumé de l’affaire qui nous oppose depuis plus de 2 ans à la Commune de Capbreton et la communauté de communes de MACS.
Depuis que la communauté de communes de « MACS », dès 2013, avait préparé et annoncé sa future zone commerciale, dans une pinède vallonnée à l’est de la commune de Capbreton, elle était persuadée que rien ne viendrait arrêter ce projet pharaonique, qui permettrait de….. développer, créer des emplois, bla bla bla bla….
Rappelons que cette zone est composée de deux habitats naturels d’intérêt communautaire, à savoir, une chênaie de chênes lièges et d’arbousiers, et une pinède à sous bois de chênes lièges.
Et patatras, le ciel est tombé sur la tête de « MACS » et de Capbreton :
La commune de Capbreton a été condamnée à nous verser la somme de 1000 euros, somme qu’elle nous a versé courant avril 2015….après un courrier recommandé de notre part…
Mais cette affaire ne s’arrête pas là : Ce serait trop simple !
De plus un appel n’étant pas suspensif, c’est le jugement du tribunal administratif qui s’applique jusqu’ à ce que la Cour d’appel se prononce.
Au lieu du dialogue territorial promis, les opposants au « Projet d’aménagement touristique, résidentiel et golfique de Tosse » ont eu droit à un monologue territorial puisque lorsqu’ils ont voulu s’exprimer tout a été fait pour les empêcher de s’exprimer.
Menaces, insultes, bousculades … Tout est bon à certains idolâtres d’Henri Emmanuelli, président du Conseil départemental des Landes et Président du Syndicat Mixte Landes Océanes, ou d’Eric Kerrouche, président de la Communauté de communes Maremne Adour Côte Sud, pour empêcher ceux qui veulent présenter des arguments pour s’opposer à ce projet de parler.
Alors que José Manarillo, vice-président de la Fédération SEPANSO Landes, dûment mandaté pour exposer l’argumentaire actualisé préparé par la SEPANSO et contester l’intérêt général du projet, le soit disant dialogue territorial a tourné court. Nous en retenons deux leçons : la liberté d’expression a été bafouée et des personnes ont été agressées pour avoir voulu parler. L’animateur de la soirée et des moutons enragés ont d’abord demandé au technicien de couper le micro qu’utilisait le représentant de la SEPANSO. Devant son refus, ils ont alors décidé d’intimider verbalement et physiquement notre porte-parole ; ils ont réussi puisque les arguments n’ont pu être présentés au public dans le cadre défini par la Commission Nationale du Débat Public. La SEPANSO espère que Monsieur Claude Bernet, garant du débat public, rédigera un rapport circonstancié relatant la gravité des faits en tenant compte des témoignages qui lui sont adressés.
A la SEPANSO on pense que les porteurs du projet avaient l’ambition de transformer ce pseudo dialogue territorial en une grand-messe et …
24, boulevard de Candau
40 000 MONT DE MARSAN
Objet : Dialogue territorial de Tosse, réunion publique du 29 mars 2016
Madame le Préfet,
Le 29 mars 2016, nous avons assisté à la troisième réunion publique relative au projet touristique résidentiel et golfique de TOSSE. Le temps de la réflexion passé, nous vous adressons ce courrier pour vous faire part de notre consternation et notre indignation face au comportement inadmissible des élus socialistes porteurs du projet qui ont laissé leurs partisans insulter et agresser les intervenants des associations.
Avant le début de la réunion, les Amis de la Terre ainsi que la SEPANSO avaient demandé au garant et à l’animateur de la soirée, l’autorisation d’intervenir, afin d’exposer nos points de vue. Nous avons obtenu un temps de parole lors des échanges avec la salle entre les trois tables rondes proposées.
Le porteur de projet ayant monopolisé le micro pendant presque deux heures d’un monologue répétitif et rébarbatif, il ne restait alors que quelques minutes pour les échanges, dans une salle commençant à se vider. L’intervention des associations semblant présenter la moindre tentative d’opposition au projet fut systématiquement conspuée et huée, la claque présente ne supportant manifestement aucune atteinte à la vérité révélée…
J’interviens au nom de la fédération SEPANSO Landes qui est une association de protection de l’environnement agréée par l’Etat et reconnue d’utilité publique. Trois considérations expliquent notre opposition à ce projet.
UN, ce « dialogue territorial » n’est rien d’autre qu’une opération de propagande destinée à imposer un projet dépourvu d’utilité publique.
Les militaires appellent ça une psyops*, de la guerre psychologique. CHOMSKY considère que «la propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures »**. En démocratie, la violence c’est la dissimulation, les mensonges, les manipulations, les conflits d’intérêts, la partialité, la déloyauté, les évaluations économiques fantaisistes et les études environnementales biaisées. Il faut, en effet, chasser de l’esprit les précédents fâcheux et la conscience de ce qui se passe sous nos yeux car si la population comprenait ce qu’on est en train de faire en son nom, il est probable qu’elle ne le permettrait pas.
Alors, ils ont recours à la propagande pour forcer les gens à accepter ce qui est manifestement contraire à leurs intérêts. Ce « dialogue territorial » est une psyops sous fausse bannière de dialogue. Elle fait naître une véritable exaspération chez ceux qui voient la manœuvre et savent que les « jeux sont faits ».
La question taboue : quelle est l’utilité publique de ce projet ? Quelles sont les justifications des dommages causés
Les Amis de la terre ont décidé de ne pas participer à un simulacre de concertation, au vu des documents que nous avions eu. Nous avons publié sur notre site plusieurs analyses donnant notre avis sur le Projet Touristique Résidentiel et Golfique de Tosse. L’interven- tion de ce soir est extraite d’un nouveau document, que nous mettrons en ligne dès la fin de la réunion.
Lorsque l’on aborde un dossier compliqué, il est souvent intéressant d’utiliser les ordres de grandeurs pour se faire une idée de la justesse de l’argumentation proposée.
En ces périodes de crise, nos politiques, trop souvent obnubilés par leur ré-élection, ont une obsession l’emploi. Cela les conduits parfois à toutes les exagérations. Nous citerons un exemple maintenant célèbre. Lors de l’élaboration du projet de liaison à grande vi- tesse Tours Bordeaux, Monsieur Rousset président de la région Aquitaine, a fait voté une motion au Conseil Régional indiquant que la construction de cette infrastructure allait créer 100 000 emplois (un employé tous les 3 mètres pour l’ordre de grandeur), nous en eûmes 4 200 au pic du chantier. Sur le projet de Tosse, on nous prend en plus pour des demeurés incapable d’utiliser un téléphone ou le net pour nous assurer de la réalité des 3 structures golfiques équivalentes Françaises. Le ratio réalité / fiction est ici très intéressant.
Financement de la construction du golf
La construction du golf ne coûtera pas un centime à la collectivité publique. La réalisa- tion du golf sera financé par la vente des terrains. L’idée est bonne, on prend du terrain forestier, ou agricole, on le valorise par la viabilisation, et on revend des terrains à bâtir beaucoup plus cher puisque nous sommes dans le haut de gamme.
Nous savons depuis toujours que l’immobilier plutôt haut de gamme est la principale raison de la construction d’un Golf.
La Forme
Soirée très intéressante, pour celui qui s’intéresse aux diverses formes de communication. On nous a fait le coup de la concertation, oubliant que nous n’étions pas conviés à la genèse de l’idée, mais que par droit d’élection le concept devenait celui de tous. Nous avons assisté à une soirée de propagande, avec beaucoup de moyens, mais nous doutons des résultats. Tous les ingrédients étaient réunis, non pas pour donner une information correcte et juste, mais pour forcer le consentement. Il semble que ces techniques ne marchent plus, mais nos politiques semblent ne pas l’avoir compris.
Nous avons perçu dès le début de la réunion la présence d’une claque. Pour une bonne part constituée de personnes âgées, il manquait juste le panneau ’ Applause ’ des émissions de télévision. Mais certains malveillants nous assurent que des applaudissements enregistrés étaient diffusés pour réveiller l’ardeur des moins attentifs, l’âge diminuant parfois les réflexes. Pas moins de 2 députés sur 3, dont un président du conseil général devenu départemental, et président du conseil de surveillance de la caisse des dépôts et consignations comme il nous l’a plusieurs fois répété. Le président de MACS (Communauté des Communes) et son staff, le Maire de Tosse. Le fonctionnaire du département en charge de la chose. Pas moins de 5 caméras et une diffusion en direct sur TV Landes, un maître du jeu, le banc et l’arrière banc des politiques locaux de la majorité. La vieille féodalité était en force.
Un participant a fait une remarque sur la singularité de la table. Ceci nous a rappelé la réflexion d’un membre du Conseil National du PS lors d’une réunion contre le TCE (Traité Constitutionnel Européen). Il nous avait expliqué à l’époque que le militant socialiste était en général un homme, blanc, proche de la soixantaine ou au delà, plutôt cadre ou fonctionnaire catégorie A ou B. La table était plutôt conforme à cela. Pas de dames qui constituent pourtant la moitié des élus locaux par obligation. Pas de jeunes non plus, il est vrai que l’on nous parlait d’avenir, chose sérieuse s’il en est…
Compte rendu réunion sur la création d’une nouvelle zone commerciale à Capbreton du 14/09/15
La réunion publique se tenait aux allées Marines. La salle était pleine, on pourra subodorer la présence d’une claque au demeurant peu efficace.
La table était composée de 3 personnalités politiques représentatives de la commune (son maire M. Laclédère) et de Macs (président M. Kerrouche et vice président en charge du développement M. Froustey), plus le porteur de projet (directeur du Centre Leclerc). Le tout renforcé par la présence en salle du député local M. Dufau.
Nous avons eu une longue présentation à trois politiques du sujet, suivie de l’intervention du porteur de projet. La séance s’est poursuivie par la présentation d’un petit film publicitaire de 4 minutes, assez bien fait pour une publicité. La séance s’est terminée par un échange relativement mou et bref avec la salle.
Globalement le projet présenté consiste à déplacer le centre Leclerc, et l’enseigne les Briconautes, sur une zone actuellement protégée. L’objectif affiché est d’augmenter la surface commerciale, d’accueillir de nouvelles enseignes qui ne seraient pas en concurrence avec le tissu commercial du centre ville
Un projet de désensablement du lac d’Hossegor a été porté à la connaissance des Amis de la Terre. Des réunions dites ’ de concertation ’ ont été organisées par le porteur du projet : le SIVOM avec l’appui de l’IDRA. Les Amis de la Terre ont participé dans la mesure de leurs possibilités à ces travaux. Voici les conclusions de notre association.
Tout d’abord, nous ne partageons pas la définition du SIVOM en ce qui concerne la concertation. Nous faisons nôtres les définitions du TLF [1], et du Larousse :
TLF CNRS : Action de se concerter. …/…Mode d’administration ou de gouvernement dans lequel les administrés, les citoyens, les salariés, etc., sont consultés, et les décisions élaborées en commun avec ceux qui auront à les appliquer ou à en supporter les conséquences… /…
Larousse : S’accorder, se consulter pour mettre au point un projet commun. Nous avons été mis en présence d’un projet défini, qui ne pouvait être modifié qu’à la marge. Les Amis de la Terre ne possédaient aucune information, ni formation sur cette problématique spécifique. En conséquence, nous avons été mis dans l’obligation d’apprendre et connaître la problématique, alors que, dans le même temps, on nous demandait de valider un projet pré-établi. Le tout dans une urgence incompatible avec le temps nécessaire. Les Amis de la Terre pensent ne pas avoir été conviés à une concertation mais à un processus de validation voire d’amélioration d’un projet prédéfini en dehors de nous.
Il a fallu demander avec insistance la communication de plusieurs documents, que nous avons étudiés. Nous avons découvert que d’autres informations et documents importants nous ont été cachés, à moins qu’ils aient été ignorés du porteur de projet. Nous n’entrerons pas dans une polémique stérile concernant ce dernier fait, nous laisserons au porteur du projet le bénéfice du doute lié à l’urgence dans laquelle le projet semble lui avoir été imposé.
Dans le cadre de la soirée de lancement du TEPos de MACS (communauté des Communes Maremne Adour Côte Sud), les Amis de la Terre des Landes eurent l’honneur d’être conviés à présenter leur approche des TEPos, de la transition énergétique, de la transition de société, car pour nous c’est un tout. Lors de notre exposé nous avions clairement indiqué aux instances de MACS que pour nous il y avait une totale incompatibilité entre deux GPI2 que nous combattions sur ce territoire, et une démarche de transition.
Nous avons participé, avec enthousiasme, et dans la mesure de nos moyens, aux divers ateliers et réunions sur la mise en place du TEPos. Ceci, chaque fois que l’on nous y a conviés.
Dans une démocratie féodalienne, les élus n’écoutent que peu, ou pas, les électeurs et les associations lorsque les propos dérangent. Les élus se contentent d’approuver les décisions du chef, appliquant de fait une loi connue qui indique en son article 1 que le chef a toujours raison, et en son article 2 que si par cas le chef avait tord, il convenait d’appliquer l’article 1. Ceci présente quelques avantages pratiques, par exemple ce lien de confiance peut permettre aux subordonnés de ne pas prendre connaissance des dossiers difficiles. Ceci est un gain appréciable de temps et d’énergie pour des élus souvent surbookés. L’inconvénient étant que l’on peut voter, parfois, un peu n’importe quoi, et rendre des électeurs mécontents, ou désabusés.
Il semblerait que les instances dirigeantes de MACS aient parfois ce travers. Ainsi MACS vient de voter une somme de 273 600 € pour des études complémentaires concernant un GPI2 dénommé : « Complexe résidentiel et touristique à dominante golfique de Tosse ».
En 1999 la commune de Soustons approuvait son nouveau document d’urbanisme,un POS, et prévoyait, à l’Est de la ZAC de Port d’Albret, une grande zone d’urbanisation future de 120 hectares.
En 2008 le « Syndicat Mixte pour l’Aménagement de Port d’Albret Sud » désirait lancer des études préalables pour réaliser une grande opération d’aménagement touristique dans cette zone créée par le Plan d’Occupation des Sols de la commune de Soustons.
Aussi fin mai 2008 le président de ce Syndicat souhaitant associer les associations de protection de l’environnement à ces études invitait, entre autres, Les Amis de la Terre des Landes à y participer.
Mais l’association, connaissant l’illégalité de cette zone, déclinait par courrier cette invitation afin de ne pas cautionner par sa présence une « opération illégale ».
Une association qui participe à des études pour l’aménagement d’une zone, ne peut pas la suite ester en justice pour contester la légalité de cette zone, son intérêt à agir pouvant être aisément contesté par la partie adverse.
Si d’autres associations ont participé en 2008 avec enthousiasme à ces réunions, les Amis de la Terre ne sont pas tombés dans ce piège juridique afin de pouvoir préserver pour le futur leur liberté d’action devant les tribunaux.
Bien entendu le Président de ce Syndicat, Mr Emmanuelli, président également du conseil Général des Landes, n’ayant pas apprécié notre courrier de refus avait cru bon nous envoyer un courrier à vocation pédagogique puisque nous étions, d’après lui, fermés à toute concertation.
L’affirmation « opération illégale » était bien péremptoire de notre part selon lui, puisque le contenu de l’opération n’était pas encore connu et que cette zone était contiguë à l’aire urbaine existante.
En octobre 2011 le conseil municipal de Soustons approuvait le nouveau document d’urbanisme, le PLU, dans lequel figurait toujours, malgré notre intervention à l’enquête publique, cette grande zone d’urbanisation future de 120 hectares zonée II AU.
Plusieurs administrés de Soustons déféraient pour des motifs personnels cette approbation du PLU devant le Tribunal Administratif pour demander son annulation.
On a vu dans l’article précédent « LA FIN DES GRANDS PROJETS ? » les raisons écologiques qui sont à l’origine de la contestation des « grands projets » actuels. L’aspect démocratique et citoyen a été seulement effleuré,… il s’agit maintenant de l’aborder.
La préservation de l’environnement est une chose trop importante pour être délaissée par les citoyens. Il y va de la survie de toutes les espèces vivantes. Mais le mode de fonctionnement dit « démocratique » de nos sociétés est loin d’être adapté aux exigences et impératifs du moment.
INTERÊT GENERAL ET INTERÊTS PARTICULIERS
La frontière entre les deux peut être très imprécise et à géométrie variable. Ceci vient de la définition des deux concepts et de la manière dont le système dominant les décline.
L’intérêt général, qui pourrait paraître évident, est en fait une notion floue qui veut concilier à la fois les intérêts globaux de l’équilibre du système économique dominant et l’expression des intérêts des particuliers et des entreprises. L’intérêt général ne peut pas être dissocié de l’intérêt et des conditions de survie du système économique dominant en place. De plus, et par voie de conséquence, dans son acception courante, l’intérêt général ne saurait être entravé par le/s intérêts/s particulier/s. A moins de dire, ce qui est absurde, que l’intérêt général n’est que la synthèse des intérêts particuliers. Vivre en collectivité, démocratiquement, c’est réaliser la difficile alchimie entre le général et le particulier. C’est là que le bât blesse !
Dans l’Histoire et dans tous les systèmes économiques, les classes dominantes ont usé et abusé de leur pouvoir pour faire prévaloir, l’intérêt de celui-ci, qui correspond en fait à leurs propres intérêts (donc particuliers) en donnant plus ou moins l’impression de le faire dans l’intérêt du salut de chacun et de tous. On voit la confusion !
Notre Dame des Landes, barrage de Sivens, Center Parc de Roybon, les lignes ferroviaires à Grande Vitesse,… la guerre contre les grands projets semble aujourd’hui déclarée. Irresponsabilité, fantasme ou conscience citoyenne aigüe ?
Des esprits chagrins, mais pas du tout illogiques, se posent la question de savoir si aujourd’hui, la construction du Canal du Midi, d’un quelconque barrage hydro-électrique, d’une voie ferrée,… serait encore possible.
LES LECONS DE L’HISTOIRE…
Sans remonter à la construction des pyramides ou à l’époque des temples Mayas, ni aux grands projets entrepris par les Romains, on peut s’en tenir au défrichage, en Europe effectué par les moines aux alentours de l’an Mille qui a modifié l’environnement de l’époque. Certes l’impact écologique était faible, les forces productives et sources d’énergies étaient peu polluantes, mais au 20e siècle, soit mille ans plus tard, le problème s’est posé du reboisement. Ce déboisement correspondait, à l’époque, au besoin immédiat de créer de l’espace agricole – la seule source de richesse – face à une augmentation sensible de la population.
De cette expérience nous pouvons retenir deux choses